Aujourd'hui, Tim est sorti tout
seul avec Ele : je l'interviewe pour vous.
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Je suis dans la chambre de Monique |
Moi : Cher Tim, tu es
parti, cet après-midi : où es-tu allé ?
Tim : Je suis allé
dans une grande maison qui sent le propre. Je veux dire le propre comme quand
Ele nettoie tout trop bien. Il a fallu passer deux portes. J'avais un peu peur
que ce soit la maison d'un vétérinaire, mais non. Il n'y avait pas d'autres animaux, il n'y avait que moi et des gens curieux et gentils.
Moi : Et qu'allais-tu
faire là-bas ?
Tim : Je suis allé
rencontrer une dame.
Moi : Raconte ! Qui
c'était, pourquoi tu devais aller la voir, etc. ..? Pardon… Je recommence.
Tu
étais donc attendu. Pour quelle raison ?
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Je viens d'arriver, je suis un peu intimidé ! |
Tim : Elle s'appelle
Monique, elle aime beaucoup ceux de notre espèce et elle était très triste de
ne pas pouvoir te voir autrement qu'en photo parce que tu es trop malade en
voiture. Avant d'habiter là, elle avait des Saint Bernard et toujours un petit
chien des rues en même temps, et puis des chats siamois.
Dans cette maison, il y a beaucoup
de gens qui ne peuvent plus rester tout seuls, mais ils n'ont pas le droit de
garder leurs compagnons avec eux. Elle, elle était vraiment triste, je l'ai su
tout de suite, elle m'a fait plein de baisers et elle m'a essuyé la moustache
avec sa serviette parce que j'avais un peu bavé et elle m'a câliné les oreilles.
Au début, j'étais intimidé, mais après j'ai compris que j'avais quelque
chose à faire alors j'ai été très sage dans les bras de Ele, et j'ai fait
bien attention de ne pas faire mal en posant les pattes sur le lit.
Ele a expliqué que j'allais
apprendre à rester assis sur une chaise, pour être bien à hauteur.
Moi : Tu es resté longtemps
?
Tim : Un petit peu
longtemps. Après, je me suis couché au pied du lit, et je n'avais plus trop
envie de partir. Elle est gentille, Monique, elle parle tout doucement.
Moi : Tu es reparti directement
?
Tim : Non, je suis
passé dans une grande pièce où il y avait des gens qui connaissaient Ele. Elle
m'a présenté et j'ai dit bonjour à tout le monde. On m'a caressé les oreilles,
ils ont dit que j'étais tout doux comme une peluche et ils ont posé des
questions. D'où je venais, ce que j'étais, ce que j'allais faire dans la vie…
Ele a répondu et je n'ai pas tout compris, mais j'étais très fier de venir
de Belgique. C'est loin la Belgique. J'étais fier parce que je viens de loin et
qu'on me trouve très gentil et amical, même avec les gens qui ont l'air un
peu perdus. C'est dommage que tu sois malade en voiture… je crois qu'ils auraient aimé te rencontrer aussi, ils lisent ton journal de temps en temps.
Moi : Et tu vas y
retourner ?
Tim : Oui, je crois. Mais
je ne dois pas voler des croquettes en cachette avant : moi aussi, j'ai un
petit peu vomi dans la voiture… Un tout petit peu.
Moi : Cher Tim, merci. Nous attendons la suite de tes aventures, et elles seront en exclusivité dans mon journal, bien sûr !
Par Soleil, pour "le journal de Soleil".