Mésaventures...
Bonjour les amis,
Aujourd’hui je vais passer la parole à Vacoa. Elle veut absolument raconter ses mésaventures : elle a fait des choses interdites et j’étais assez fâchée mais Ele dit qu’il faut que jeunesse se passe… Il n’empêche que depuis deux jours, Tim n’a plus le droit de sortir dans la cour avec elle. Enfin… je la laisse raconter.
Mon papa, c’est Tim, et je l’aime beaucoup, et j’aime beaucoup lui tirer les oreilles. Il est grand et fort, et il court très vite. C‘est mon papa ! Il prend soin de moi depuis que je suis toute petite. Je fais tout comme lui. (Soupir de la rédactrice)
Je m’entraîne à faire la grosse voix mais maman me dit qu’il faut que j’apprenne à moduler comme elle, c’est plus gracieux. Mais je ne veux pas être gracieuse, je veux être grande et courir vite comme papa. Et courir le causse avec lui. C’est pour ça que papa, il ne peut plus rester dehors tout seul avec moi. Je lui ai montré qu’on pouvait écarter les mailles de la clôture et se faufiler. Je passe devant parce que je suis plus petite et lui, il arrive à se faire tout long, il me suit et après, on peut chercher les chevreuils.
Avant-hier, on est sorti pendant qu’Ele ramenait le bois, mais le soleil était déjà doré et après, il a fait nuit et j’ai perdu papa : il court très vite et bien plus longtemps que moi, et puis dans les genévriers il y a les sangliers. Je n’ai pas peur quand je suis près de papa, mais toute seule…
J’ai été forte : j’ai retrouvé sa trace et puis j’ai croisé la piste de maman et Ele. Maman et Ele, c’est la maison. Alors j’ai pris leur piste et je suis rentrée.
Quand je suis arrivée, j’ai trouvé que papa avait une drôle d’odeur : il était mouillé et avait perdu son camouflage. Maman et Micky faisaient les gros yeux et Ele m’a félicité d’avoir su rentrer mais m’a mis directement sous la douche. Elle a enlevé tout le vert que j’avais bien étalé partout sur moi et maintenant, je sens bizarre comme papa.
Maman m’a expliqué qu’elle était partie à ma recherche avec Ele et qu’elles avaient fait un grand tour là où on ne passe pas d’habitude, pour laisser leur odeur. Elles savaient que les chemins et les bois je les connaissais, alors elles sont passées dans les champs et les genévriers, là où on ne va pas souvent.
Je suis fière d’avoir un très bon flair. Ele a dit qu’elle chercherait une école pour que j’apprenne à pister, parce qu’elle sait que j’aime beaucoup me rendre utile.
Et puis j’aime trop être dehors : je remonte du bois sur la terrasse pour le feu, je surveille la maison ; je dis quand Nicolas rentre chez lui, quand Kti se lève, quand Clip se perche sur le mur, quand le rouge-gorge vient réclamer à manger, quand il y a un seau qui n’est pas à sa place, quand… (re-soupir de la rédactrice)
Maman m’a dit que Ele avait commandé du grillage avec des mailles plus serrées pour la clôture. Nous ne pourrons plus sortir courir tous seuls. Papa, il ne doit pas m’apprendre chasser le chevreuil….
Maman m'a dit de toujours penser aux amis, alors je te fais un câlin, Fanfan-Marielou, et aussi à tous les amis que je connais pas encore.
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